ETRIPAGES

M. Christophe Lucet a choisi l'ironie pour commenter le voyage d'Angela Merkel en Grèce (10.10.2012). Pourquoi pas. Comme toute la presse bien pensante, M. Lucet ne cache pas son dédain pour les Grecs, jusqu'à oser réduire la Résistance grecque à l'occupant nazi à des « étripages entre soldats de la Wehrmacht et les partisans grecs ». Une pure ignominie. Et je pèse mes mots. A placer avec autant de désinvolture l'agresseur et l'agressé sur le même plan, on s'attend à voir bientôt M. Lucet se gausser de la castagne entre « soldats de la Wehrmacht » et F.T.P. français ! Est-ce une maladresse particulièrement lamentable ou bien -dans la lignée d'Henri Amouroux- la pensée profonde de Sud-Ouest ?

Gérard LOUSTALET-SENS

(Courrier au journal Sud-Ouest, 11 octobre 2012. Réponse personnelle)